« On ne compte plus dans les rangs de la sélection cannoise les films qui, centrés sur le cinéma, prennent place dans son petit milieu (Bergman Island, de Mia Hansen-Love) ou mettent un tournage en abyme (The Souvenir Part II, de Joanna Hogg). A ce petit jeu, le second long-métrage du jeune cinéaste Wei Shujun, l’un des rares à représenter cette année la Chine sur la Croisette, se montre sans doute le plus subtil. Ripples of Life, l’une des belles surprises de la Quinzaine des réalisateurs, choisit de se dérouler non pas pendant un tournage, mais juste avant, dans ce moment d’installation qu’on nomme les « repérages », où l’imitation n’a pas encore complètement pris le pas sur la vie, ni le scénario sur la réalité. » Le Monde
Genève
Lausanne
« Film radicalement écologique, il arpente les cours d’eau du Béarn en compagnie de ceux qui, chacun à leur façon, observent et protègent une nature bouleversée par l’activité humaine. » Libération « Les filmer, c’est filmer notre monde dans son intrication de beauté et de désastre. » Prix Jean-Vigo 2023 « La Rivière ne sauvera pas le monde du réchauffement climatique mais nourrit le débat en cours de la meilleures des manières possibles pour un cinéaste: par l’écoute des gens et l’observation attentive et modeste du monde plutôt que par les mots d’ordre. » Transfuge « La Rivière, à la fois poème rural et enquête édifiante. » Télérama
Château-d'Œx
Ciné-Doc
Echallens
Genève
La Neuveville
Lausanne
Le Noirmont
Martigny
Monthey
Orbe
Porrentruy
Sainte-Croix
Sion
Vevey
En 1995, une série de meurtres secoue une petite ville du Sud de la Chine. Chargé de mener l’enquête, le chef de la police Ma Zhe installe ses quartiers dans le cinéma local, désormais désaffecté. Rapidement, un suspect est arrêté. Mais de nouveaux indices vont venir semer le doute dans l’esprit de Ma Zhe, qui s’abîme peu à peu dans une spirale paranoïaque. Quasi intégralement tourné en 16mm, Only the River Flows fascine par ses images au grain organique, qui confèrent à ce polar complexe une atmosphère des plus envoûtantes. A seulement 33 ans, le réalisateur chinois Wei Shujun signe une captivante plongée dans la Chine de la fin du 20e siècle, doublée d’un grand récit sur la condition humaine. - Passion Cinéma
Fribourg
La Chaux-de-Fonds
Neuchâtel
Cossonay
Genève
La Chaux-de-Fonds
Lausanne
Sainte-Croix
Tavannes
Yverdon-les-Bains
« La plus belle force de ce film, le premier long métrage de Dominique Marchais, n’est pas dans la pédagogie technique et politique, pourtant très fine, par laquelle il nous éduque, mais dans sa manière d’être lui-même un film à la fois paysan et agronome, dont la recherche oscille entre culture et science, sensible à l’humus et à la littérature aussi bien que factuel et pragmatique. » Libération
Genève
« A la lumière des liens entre politique et paysage, ce documentaire sonde trois réponses locales à des problématiques globales. Des initiatives à la fois utopiques et pragmatiques, écologiques et démocratiques, où des citoyens ont pris en main le destin de leur région. » Le Courrier
Genève
« Des films, il en sort, plus que de raison, en quantité chaque semaine. Parfois de très beaux films, parfois seulement des films «intéressants», par leur sujet ou leurs propositions de mise en scène. De loin en loin, ce qu’il convient d’appeler un grand film, qui restera dans les mémoires, peut-être dans l’histoire du cinéma. Et, bien sûr, un nombre significatif de réalisations auxquelles on ne reconnaît aucune des qualités qui précèdent. Et puis, très rarement, on voit un film dont on se dit qu’il change l’idée même du cinéma, la capacité de mobiliser ses outils (le cadrage, la lumière, le son, le montage) pour ouvrir à des nouvelles approches, de nouvelles sensations, de nouvelles façons de penser. Ainsi en va-t-il de De Humani Corporis Frabica, qui a été une des sensations du Festival de Cannes 2022 (à la Quinzaine). » Projection Publique - Reprenant le titre d’un traité d’anatomie du XVIe siècle, De Humani Corporis Frabica s’intéresse à ce qui se passe non pas à l’intérieur de l’hôpital mais à l’intérieur des patients. Aux liens qui unissent le corps médical aux corps défaillants, fracassés, au bord de l’extinction.
Zürich
«Je voulais montrer les frictions et les fractures spirituelles: au fil des changements brutaux de l'Histoire, certaines choses que l'on croyait inscrites dans les lois de la nature se sont transformées de façon telle que les hommes n'ont pas su s'adapter, et qu'ils ont connu la souffrance. » (Jia Zhangke) « Autant dire que de Chine vient de nous parvenir le message d’un cinéaste qui jette sur son établi ardent la vieille question ici fatiguée de la place de la caméra. Invisible ou manifeste, son charme fou c’est que cette caméra se fait à tout instant oublier. Cette amnésie organisée est l’autre nom du cinéma. » (Libération)