Caroline Poggi et Jonathan Vinel sont les invités de l'émission Nectar :
"Jessica est une guérisseuse qui va donner de l'amour à des jeunes ultra-violents"
Jessica est une reine mais elle pourrait aussi bien être un chevalier, une mère, une magicienne, une déesse ou une star. Jessica, c’est surtout celle qui a sauvé tous ces enfants perdus, ces garçons solitaires, orphelins et persécutés qui n’ont jamais connu l’amour et qui sont devenus des monstres. Ensemble, ils forment une famille et cherchent à créer un monde dans lequel ils auront le droit de rester vivants.
« Lyrique et contemplatif, Jessica Forever entonne ce chant du cygne en cherchant des éclats de beauté dans les décors les plus ordinaires, dans les clichés les plus kitsch, offrant une expérience cinématographique inédite et entêtante. » — Mathieu Loewer - Le Courrier
« Il y a encore dans cet opus si prometteur un traitement des corps rarement vu jusque-là, car jamais sexualisés par le regard de l’autre ou des autres. Tous les sentiments ayant usuellement cours dans la fiction sont à leur tour repensés, balayés, décalés par une grille de lecture qui reformule là aussi tous les codes usuels. Rien n’est plus vivifiant, roboratif et stimulant que ces films qui réinventent le cinéma (certes pas de fond en comble) et surtout nous poussent à relativiser, voire mettre à mal notre confort réflexif. Mais pour cela, il faut que la proposition de cinéma soit à la hauteur. Avec Poggi/Vinel, elle est de chaque plan, de chaque instant, et nous saisit dès la première image pour ne plus nous quitter. Sans hésiter l’un des meilleurs films vus cette année. À découvrir séance tenante. » — Pascal Gavillet - Tribune de Genève
« Pas de second degré ici, nulle dérision. Le film est sérieux, c’est à prendre ou à laisser. Il affiche son lyrisme naïf, à l’image du personnage de Michael (formidable Sebastien Urzendowsky), mélange de froideur, de feu et de douceur, qui fait une rencontre amoureuse. À travers son itinéraire se dessine une forme de romantisme pur et dur, réponse somme toute constructive à la tentation ambiante du nihilisme. » — Télérama
« Peu de films français récents ont été aussi en prise avec leur époque ou, du moins, une certaine vision de l’époque où le fantasme et la fiction auraient achevé d’envahir le réel, tout en le figeant. Il n’y a là, dans ce futur qui accouche d’un nouveau Moyen Âge, plus que mythes, contes et rites magiques. Mais tous sont ancrés dans une forme de banalité. Il faut l’adresse de ces bardes milléniaux pour transcender la banalité, faire crépiter la moindre lumière, filmer chaque baiser comme si c’était le dernier. On aimerait flotter longtemps, sur cette plage, au milieu de ces jeunes gens alertes. Même leurs cauchemars sont accueillants. » — Vanity Fair
« Une merveille ovniesque qui recycle le tout-venant des images pour en tirer une élégie sombre. Une rêverie d'heroic fantasy où Jessica, reine, chevalière ou mère louve, protège un groupe d'adolescents errants "en enfants perdus" - comme on dit dans la terminologie militaire, lorsqu'un groupe part seul, en repérage, avant le dernier combat. Et si ce film étrange qui ne cherche jamais à aller sur le terrain d'un cinéma guerrier ou vénère, préférant pénétrer le cœur silencieux d'un monde abasourdi, était le film d'une génération ? » — Grazia
« À Seattle en 1999, sur les places des villes incendiaires, la foule venait de toute part former un poing serré et défier les seuls rituels marchands. Les voix insurrectionnelles criaient aux ordonnateurs de misères « un autre monde est possible ». L’écho de cette injonction lancée au ciel s’est dédoublé. Un sillon s’est creusé dans la linéarité de la phrase. Un trou noir s’est formé dans les mots. L’inconscient est sans appel, et quand il frappe le langage il terrorise jusqu’à l’espoir. On croyait entendre une espérance mais elle masquait le vrai visage du cri. Et maintenant, il nous brule les yeux Oui un monde bien pire est probable. Dans ce désir aussi flou qu’incandescent, rien d’autre ne se dessine aussi bien que ce futur enfer. Jessica Forever est la surréalité de cet après notre ère, ce n’est pas un fantasme de jeu vidéo, ni même une hallucination mais la réverbération d’un paradis perdu. Cet autre monde, on le pressent dans un cauchemar articulé sous des soleils morbides par des Hadès camouflés en Jupiter. Un monde déshumanisé se forge où seules les vitrines resteront debout, où les caméras ne capteront que la désertion et les cadavres, où la lumière du jour ne brillera que pour des machines aveugles. Le cinéma n’est peut-être plus la révolution qu’il promettait, il s’est peu à peu dissout dans le rentable de la distraction et le plus souvent, il s’oublie. Il se digère et se répète aussi vite que ce que l’on y mange. Mais, dans ce ciel d’étoiles neutralisées, Jessica Forever apparaît en un film- météorite, il transperce la tranquille normalité de ce que l’on appelle le genre et ne réconforte pas les pupilles en mal de sensations. » — L’Humanité
« Jessica forever ne ressemble à aucun autre film : c'est une petite météorite à laquelle le cinéma français n'était pas prêt et dont le fracas ne sera compris qu'une fois le choc passé. » — i-D
« A la croisée de l’ultra-réel et du fantastique, du sombre et de l’étrange, Jonathan Vinel et Caroline Poggi livrent pour leur premier long-métrage, un conte moderne et inspiré. » — Transfuge Magazine
« Film très fort et conquérant. » — Libération
« S’accorder le droit de dire les choses tout haut, tout fort. C’est pouvoir brandir l’amour comme une arme, dormir les uns contre les autres ou répondre à une lettre enflammée par une danse. C’est dans cette naïveté, cette forme d’absolu romantique que Jessica Forever, qui déborde d’idées et d’envies, trouve sa fulgurante beauté. » — Les Inrockuptibles
« De ce réel parfois trivial surgissent alors des instants magiques, romantiques, nostalgiques, émouvants, grâce à une mise en scène qui ose l’artifice, des dialogues très écrits et empreints de vérité, de musiques qui portent la dramaturgies de leurs histoires au statut de légendes. » — Répliques
« Jessica forever est à lui seul un manifeste et porte un souffle d'espoir d'une pureté cristalline. Il ne ressemble à aucun autre film. S'il recycle avec bonheur des éléments épars pris ici ou là, il peut hautement se revendiquer comme prototype qui sera inévitablement copié.Ce qui ne sera pas copié, on en est sûr, c'est son énergie, sa capacité à raconter une bonne dizaine de destins à l'aide d'acteurs tous emblématiques, solides et parfaitement dirigés et dessinés. » — Froggy's Delight
« Le duo Poggi-Vinel impressionne par sa force de frappe émotionnelle. La traversée de Jessica Forever — car il s’agit bien là d’expérience — est à la fois dense et éthérée, quelque part entre une cinématique de jeu vidéo et une cérémonie chamanique, entre une messe de Purcell et du vocoder, et vibre avec un humour décalé sur une intensité politique rarement défrichée de la sorte. » — Culturopoing
Avec Aomi Muyock, Sebastian Urzendowsky, Augustin Raguenet, Eddy Suiveng, Lukas Ionesco, Maya Coline, Paul Hamy, Angelina Woreth, Théo Costa-Marini, Florian Kiniffo, Ymanol Perset, Jordan Klioua, Franck Falise, Jean-Marie Pittilloni
Scénario Caroline Poggi et Jonathan Vinel Image Marine Atlan Son Lucas Doméjean, Olivier Voisin et Victor Praud Montage Vincent Tricon Musique Ulysse Klotz Production Ecce Films
Caroline Poggi et Jonathan Vinel sont les invités de l'émission Nectar :
"Jessica est une guérisseuse qui va donner de l'amour à des jeunes ultra-violents"