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posterO FIM DO MUNDO

O FIM DO MUNDO

un film de Basil Da Cunha
Suisse - 2019 - 107'
SUISA 1013.584
date de sortie: 11.03.2020

Après huit ans passés en maison de correction, Spira revient à Reboleira, un bidonville en cours de destruction dans la banlieue de Lisbonne. Tandis qu’il retrouve ses amis et sa famille, Kikas un vieux trafiquant du quartier lui fait comprendre qu’il n’est pas le bienvenu.

« La force du cinéma de Basil Da Cunha, c’est la manière dont tout est à la fois extrêmement écrit et totalement spontané – il a pour habitude de ne rien laisser filtrer de son scénario et dévoile les enjeux d’une scène au moment du tournage. Il y a dès lors, dans ses films, quelque chose d’immersif, d’hypnotique parfois, à l’instar de cette longue séquence de fête qui, placée au début, imprime un rythme lancinant à un récit qui ira ensuite crescendo. » — Stéphane Gobbo - Le Temps

« À la manière d’un Scorsese, Basil Da Cunha décrit, observe, et ausculte sans jugement. Mieux encore, il célèbre la lumière de ces gens sans leur retirer leur part de ténèbres. Un grand petit film qui raconte une histoire autant qu’il donne à ressentir. » — Olivier Wyser - La Liberté

Avec Michael Spencer, Marco Joel Fernandes, Alexandre Da Costa Fonseca, Iara Cardoso, Luisa Martins Dos Santos, Carlos Fonseca, Manuel Delgado Dos Santos

Scénario Basil Da Cunha en collaboration avec Martin Drouot Image Basil Da Cunha Son Adrien Kessler Montage Jean Reusser Production Thera Production et RTS Radio Télévision Suisse

Extrait du portrait consacré à Basil Da Cunha par Cécile Lecoultre - 24 heures :

« Cet amour du peuple d’anonymes dont les médias ou les arts ne parlent pas lui vient de son adolescence. "À Reboleira, j’ai retrouvé ces belles gueules de cinéma à la De Niro ou Pesci qui me fascinaient gamin, quand je passais tous mes weekends dans les centres portugais de Lausanne ou Genève. Avec leurs conversations en parallèle, qui sortent de l’arc dramatique, entre des mecs qui expliquent comment couper l’ail tout en parlant tellement d’autre chose. C’est du Beckett ! Absurde comme dans les films de Jim Jarmusch". Un large sourire scelle son destin. "Moi, je veux faire participer les invisibles du Portugal au récit national, les réintégrer par le cinéma." »