Extrait du portrait consacré à Basil Da Cunha par Cécile Lecoultre - 24 heures :
« Cet amour du peuple d’anonymes dont les médias ou les arts ne parlent pas lui vient de son adolescence. "À Reboleira, j’ai retrouvé ces belles gueules de cinéma à la De Niro ou Pesci qui me fascinaient gamin, quand je passais tous mes weekends dans les centres portugais de Lausanne ou Genève. Avec leurs conversations en parallèle, qui sortent de l’arc dramatique, entre des mecs qui expliquent comment couper l’ail tout en parlant tellement d’autre chose. C’est du Beckett ! Absurde comme dans les films de Jim Jarmusch". Un large sourire scelle son destin. "Moi, je veux faire participer les invisibles du Portugal au récit national, les réintégrer par le cinéma." »