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posterAVANT LA FIN DE L'ÉTÉ

AVANT LA FIN DE L'ÉTÉ

un film de Maryam Goormaghtigh
France, Suisse - 2017 - 2017'
SUISA 1012.256
date de sortie: 01.11.2017

Après 5 ans d’études à Paris, Arash ne s’est pas fait à la vie française et a décidé de rentrer en Iran. Espérant le faire changer d’avis, ses deux amis l’entraînent dans un dernier voyage à travers la France.

« Road-movie ensoleillé à l'iranienne. » — Camille Mottier - Daily Movies

« Avant la fin de l’été a la tension d’un road-movie et la force d’un documentaire. La réalisatrice parle d’un film hybride, et cette appellation lui va bien. Peu importe de savoir ce qui est vrai et ce qui est joué, l’essentiel est la constante justesse de ton d’une œuvre fragile et mélancolique qui laisse beaucoup d’espace à ses protagonistes, eux-mêmes hybrides et toujours filmés à la bonne distance et avec une constante empathie. » — Stéphane Gobbo - Le Temps

Avec Arash, Hossein, Ashkan, Charlotte, Michèle

Scénario et image Maryam Goormaghtigh Montage Gwénola Héaulme Musique Marc Siffert Production Intermezzo Films, 4 A 4 Productions, RTS Radio Télévision Suisse, Sunny Indepedent Pictures et Salvajes Productions

Maryam Goormaghtigh, au détour d'un portrait qui lui est consacré par Le Temps, revient sur la génèse du film :

« À l’origine du film, il n’y a pas eu d’idée, mais une rencontre avec trois étudiants iraniens installés à Paris, Arash, Ashkan et Hossein, conjuguée à un désir de me reconnecter à la culture de ma mère. J’ai croisé la route de ces trois garçons alors que j’étudiais depuis deux ans le persan à l’Institut national des langues et civilisations orientales. J’avais alors une sorte de lassitude ; cela faisait près de cinq ans que j’écrivais un long-métrage de fiction, sans arriver à aboutir à quelque chose de concret. Mais j’avais besoin de tourner et, de rage, je me suis acheté une petite caméra. Une amie, qui est aussi cinéaste, m’a alors demandé pourquoi je m’embêtais encore à écrire puisque j’avais sous la main trois super personnages. "Filme-les !" m’a-t-elle dit. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai commencé à les filmer dans nos soirées parisiennes et, petit à petit, c’est devenu comme un rituel, ça m’a permis de gagner leur confiance. Il y a des cinéastes doués pour trouver d’abord un sujet et ensuite un moyen de l’illustrer ; là, c’est la démarche inverse. Je rencontre trois personnes et à travers des thèmes surgissent. »

Elle est également l'invitée de Vertigo, sur la RTS :

"J'avais des points de repères qui sont des lieux, la rencontre avec les filles que j'ai orchestré et des éléments de discussions en tête mais la trame était assez rudimentaire."