Sister distribution
posterLOVE LIFE

LOVE LIFE

un film de Kôji Fukada
Japon - 2022 - 123'
SUISA 1018.072
date de sortie: 14.06.2023

Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents, qui n'ont jamais vraiment accepté ce mariage. Alors que Taeko découvre l’existence d'une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface suite à un événement inattendu. C'est le début d'un impitoyable jeu de chaises musicales, dont personne ne sortira indemne.

Genève

Dès le 14.06.23, Les Cinémas du Grütli

La Chaux-de-Fonds

Dès le 14.06.23, ABC

Lausanne

Dès le 14.06.23, Pathé Les Galeries

Neuchâtel

Dès le 14.06.23, Cinepel

Sainte-Croix

04.06.23 - 20:00, Cinéma Royal
Soirée Japonaise - deux films et un repas

«  #Venezia79 "Love Life" (Koji Fukada). Douce poésie du quotidien brisé par un drame absurde et implacable. L'irruption non désirée du passé dans un présent qui tangue. De la noirceur dans le paysage familial. Le tout en demi-teintes. Sans faire de bruit. Comme une lame de fond. »
Pascal Gavillet

« Peinture délicate d’une famille sans repères à la suite de la disparition d’un enfant, _Love Life _de Kōji Fukada délivre, dans les plis d’un imposant film de deuil, quelques éclats qui touchent sans bruit ni fracas, à la faveur d’un geste ou d’un simple rayon de lumière.
Difficile de ne pas songer à Drive my Car lorsque Fukada, comme Hamaguchi, fait par exemple de la langue des signes le centre de gravité de plusieurs séquences importantes : des retrouvailles silencieuses et sous tension qui sont ponctuées, sur la bande-son, par les va-et-vient du métro à l’arrière-plan ; un mari déçu qui exprime ses ressentiments dans le hors-champ, sans que son interlocuteur ne puisse l’entendre ou lire sur ses lèvres, etc.
Le silence induit par le mutisme de l’un des personnages principaux – l’ex-mari de Taeko, un vagabond qui, dès son apparition, dynamite le film de l’intérieur – implique en effet d’exprimer les choses autrement, en sublimant par quelques trouvailles de mise en scène (jeux d’ombres et autres reflets) le genre très balisé du drama japonais. Une habitude chez Fukada, qui s’occupe depuis maintenant plus de dix ans à brouiller les lignes dans des films à la beauté sûre et discrète. »
— Corentin Lê, Trois Couleurs