Sister distribution
posterRIPPLES OF LIFE

RIPPLES OF LIFE

un film de Wei Shujun
Chine - 2021 - 123'
SUISA 1020.142

Une grande star amène une équipe de tournage dans sa ville natale reculée. Alors que la production est marquée par des désaccords entre les membres de l'équipe, le propriétaire d'un restaurant local qui s'ennuie trouve une excitation à remplacer la star.

« Cinéma d’auteur chinois tendance Jia Zhang-ke, où les existences se mesurent aux mutations du territoire et où les plans se coulent dans les reflets électriques des éclairages nocturnes, le film séduit plus largement. D’abord par son enchâssement de regards portés sur la vie provinciale, mais aussi parce qu’il parvient, dans la durée, à trouver un ton propre. Mélancolique, bien sûr, parce qu’une ville, même petite comme Yong’an, change plus vite, hélas !, que le cœur d’un mortel (Baudelaire). Pétri surtout d’un humour singulier, notamment en ce qui concerne la création artistique. Shujun s’amuse à la démystifier de tout prestige démiurgique, en la montrant au contraire comme une série de hasards, d’égarements, de coïncidences, d’indécisions – ce sont les circonstances plus que les personnes qui font l’œuvre. Le motif du « film dans le film » n’est jamais ici un artefact voué à susciter des jeux de reflets virtuoses. Il occasionne surtout la rencontre de deux mondes qui ne vivent pas à la même vitesse : la petite localité qui sort pas à pas de son engourdissement face à la ruche d’artistes et de techniciens dépositaires d’une culture mondialisée (le réalisateur est un ancien chanteur de hip-hop reconverti). Ripples of Life, qu’on pourrait traduire par « ondulations de la vie » (beau titre), capte tout du long les échos perdus entre ces vies parallèles qui composent désormais notre modernité. »  — Mathieu Macheret, Le Monde 

« Shujun Wei mélange avec succès amertume, mélancolie et humour. Il offre l’une des fins les plus mémorables de cette édition du Festival de Cannes. Par un choix musical décalé que l’on ne dévoilera pas, qui peut évoquer l’ironie présente dans les fictions récentes de Jia Zhang-ke, le cinéaste fait preuve d’un élégant sens de l’absurde. »  — Gregory Coutaut, Le Polyester

Avec Zishan Yang, Miyi Huang, Yang Liu, Chunlei Kang, Ming Liang, Jin Yang, Jiajia Wang, Pingdao Yang, Song Chuan, Yixiang Zhai, Jun Geng, Xufeng Huang, Kang Luo, Meng Zhou, Nan Cui

Scénario et dialogues Chunlei Kang et Shunjun Wei Image Wang Jiehong Son Duu-Chih Tu Montage Matthieu Laclau Production Factory Gate Films et Inner Self Films