« C’est un film somptueux, une expérience bouleversante, par un cinéaste qui fait preuve d’une maitrise, d’une créativité visuelle et sonore admirables, et d’un travail extraordinaire avec les acteurs. »
— Albert Serra, Olivia Cooper-Hadjian, Fishbach, Jeanne Lapoirie, Fernando Ganzo, Noélie Toussaint et Marion Cotillard, PRIX ANDRE BAZIN 2023
« On est littéralement hanté par cette intrigue toute en sinuosités et en grâce, suite de plans magnifiques et hypnotiques qui fait à la fois penser au cinéma de Weerasethakul comme à celui de Hou Hsiao-hsien. Une pause fortement recommandée dans le tohu-bohu des fêtes de fin d’année. Incontestable Caméra d’or (meilleur premier film) du dernier Festival de Cannes. »
— Pascal Gavillet, Tribune de Genève / 24 Heures
« Le titre d’un film qui n’apparaît qu’après une demi-heure déjà écoulée, on a déjà vu ça chez le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul (Blissfully Yours, 2002) et ce fut le signe d’une révolution: un autre rapport au temps et au récit était donc possible au cinéma! C’est dans cette brèche que s’est engouffré le jeune cinéaste vietnamien Thien An Pham, 33 ans, avec un joli succès à la clé: L’Arbre aux papillons d’or s’est vu décerner la Caméra d’or, qui distingue la meilleure première œuvre du Festival de Cannes. Et ce n’est pas volé, tant ce film vous entraîne ailleurs, pas juste par son exotisme ou quelque habileté de suiveur, mais bien par l’originalité de sa vision. (..)
Un vrai style. Une façon unique de laisser se côtoyer le trivial et le sublime, le regret et le pressentiment, comme le suggère le titre original: Dans un cocon doré. Testez-le. On s’y sent étonnamment bien, à naviguer entre la position de spectateur sidéré et un dialogue intérieur avec sa propre âme tiraillée. Le propre des très grands films. »
— Norbert Creutz, Le Temps
« Pour son premier film, Pham Thien An, 34 ans, le réalisateur vietnamien réussit magnifiquement à évoquer l’âme d’un pays, la communion avec la nature, la quête d’une identité intime. En trois heures absolument magistrales, sur le mode largo, on assiste à un poème spirituel dont chaque image renvoie à la question troublante : notre place (infime, absurde) dans l’univers. »
— L'Obs
« Cette œuvre ample, qui a le don d’envoûter le spectateur avec ses longs plans-séquences et son attention aux rites, notamment funéraires, lorgne du côté du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, ce qui n’est pas rien. »
— Clarisse Fabre, Le Monde
« Mais les plus belles machinations de L'Arbre aux papillons d'or touchent à d’autres présences, météorologiques, animales, lumineuses. Faire la pluie et le beau temps tout en laissant grande ouverte la porte aux heureuses coïncidences : le vent qui se lève soudain, virgule atmosphérique dans le plan. Le film comme boule à neige fissurée, perméable au dehors. »
— Élie Raufaste, Cahiers du Cinéma
« Derrière la trajectoire humaine, ce film vietnamien, lauréat de la Caméra d’or à Cannes, déroule des plans à la beauté stupéfiante, comme seul un Apichatpong Weerasethakul sait le faire. Visions hallucinatoires au cœur d’une nature divinisée, un voyage en soi ! Envoûtant. » 5/5
— Emily Barnett, Marie-Claire
« Le voyage de Thien est un envoûtement. Au fil des errances apparaît le merveilleux. L’immersion visuelle et sonore est extraordinaire. Les temporalités semblent se chevaucher dans ce séduisant labyrinthe. On s’y baigne, comme dans le temps, les souvenirs, les sentiments, les rêves et les regrets. Ce premier film est une splendeur qui révèle un talent majeur. » 6/6
— Nicolas Bardot, Le Polyester