« Tout est lumière, chaleurs et intempéries chez Somai, adepte de plans-séquences organiques et d’images chatoyantes, expressions d’une douceur de vivre et d’une légèreté enfantines rattrapées par les blessures de chacun. Il fait bon fréquenter ce Jardin d’été quand bien même la fébrilité de l’existence et le souvenir des morts en habitent chaque recoin. » ★★★★ Le Nouvel Obs
Fribourg
La Chaux-de-Fonds
Vevey
Pendant le confinement lié au Covid-19, les ghost lights restées allumées sont devenues le symbole de la résistance du spectacle vivant et de leur résilience.
Chexbres
Eureka s’intéresse aux vestiges de la civilisation amérindienne, et s’interroge sur les conditions de survie des populations indiennes dans différents lieux et à diverses époques. C’est aussi un conte sur l’exploitation de l’homme par l’homme et sur une violence endémique qui se propage comme une maladie. Eureka devient ainsi une réflexion sur notre rapport à la planète, à la nature et aussi à nos semblables.
Mais Eureka dépasse le cadre politique, sociétal et culturel pour atteindre à un pur plaisir esthétique et sensoriel. C’est bien de transcendance dont il faut parler pour définir ce film qui relève le défi d’explorer de nouvelles frontières cinématographiques, en mettant en question les notions de récit, de personnage, de temps et d’espace. (Arte)
Genève
La Chaux-de-Fonds
Saint-Imier
Dans un long métrage romantique et sombre, le cinéaste tunisien Ala Eddine Slim narre l’évasion d’un soldat dans la forêt, et avec lui la désertion du film, sans cesse ambivalent.
Ala Eddine Slim raconte avoir brûlé le scénario de son film devant l'équipe réunie au premier jour du tournage de Tlamess, qui sort en France traduit en Sortilège. Geste symbolique et opération de sorcellerie, pour initier et encourager la transformation des formules en actes, et des mots en images et en sons. L'anecdote ne serait que belle, si on ne retrouvait aussi ce geste dans le film, précisément au moment où il bascule : quand le soldat sans nom (joué par Abdullah Miniawy) que Sortilège suit à la trace jette au feu ses papiers militaires et son uniforme, prenant la direction d'une désertion radicale et sans retour. Le soldat s'évade, le film déserte avec lui, et les deux fuient ensemble la même chose, avec ses lourds noms multiples et possibles : armée, patrie, société, identité, langage, récit, cinéma…
Sortilège se tient au point de rencontre du contrôle et de l’aléatoire, de l’interprétation virtuose et du pur flottement, caractéristique du cinéma d’aujourd’hui.
Luc Chessel, Libération
Genève
#Cannes2025 Une fiction stroboscopique, avec une idée par séquence et une énergie diffuse qui transforme le film en essai philosophique explosif. Bien sûr, qu'il aurait mérité la compétition. Mais il a ainsi cassé la baraque en Quinzaine. Par l'un des plus grands cinéastes actuels.
@PascalGavillet
Genève
Suisse romande